Vos employés font-ils régulièrement des heures supplémentaires ? Souvent, le quota annuel de ces heures n'est pas respecté. Or, leurs majorations engendrent un coût important pour votre société. Il convient donc d’optimiser la gestion des heures supplémentaires. Comment procéder ?
Identifier la situation
Un excédent d’activité ponctuel, lié à des commandes urgentes, peut entraîner un nombre important d'heures supplémentaires. Toutefois, si la situation devient récurrente, il est probablement temps de revoir la gestion et l’organisation du travail au sein de votre entreprise. Comprenez bien la situation avant d’entreprendre les actions.
Les causes peuvent être nombreuses. Par exemple, l’entreprise s’est progressivement développée alors qu’elle a maintenu la même organisation. Il se peut également que l’activité connaisse des périodes d’accalmie et d’autres de forte activité. Certaines entreprises pratiquent la mensualisation de ces heures supplémentaires depuis des années, qui sont désormais en décalage avec la réalité de leurs activités.
Enfin, il arrive que chaque salarié soit soumis indifféremment à des horaires de bureau. Pourtant, l’entreprise comporte aussi des commerciaux, par exemple. Dans tous les cas, il est judicieux de solliciter les outils adéquats comme le
logiciel de gestion des heures de travail de JOUROFF pour une gestion optimale.
Pourquoi est-il important d’agir ?
Une quantité mal maîtrisée d’heures supplémentaires impacte considérablement le chiffre d’affaires de votre entreprise. Aussi, cet excédent constitue une cause évidente d’accidents de travail ou d’arrêts de travail vu que la fatigue physique générée accroît le taux d’absentéisme. Pourtant, il appartient à l’employeur de veiller à la protection de la sécurité et de la santé de ses collaborateurs.
Lors d’une visite dans votre entreprise, le médecin du travail ou l’inspecteur du travail peuvent également alerter l’employeur sur cet excès de volume horaire opéré par les salariés. Lors de contentieux prud’homaux, ces derniers mettent souvent en avant cette problématique d'un nombre important d’heures supplémentaires effectuées. Une demande indemnitaire est parfois demandée, car lesdits salariés cherchent à prouver qu’ils ont subi un épuisement professionnel ayant même impacté leur santé.
Quelles pistes de réflexion explorer ?
Selon l’entreprise, son niveau d’activité, son secteur d’activité et la composition de son effectif, plusieurs solutions restent envisageables. Revoir l’organisation du volume horaire de travail conduit à l’aménagement du temps consacré au travail sur des intervalles plus longs que la seule semaine (l’année, le trimestre, 4 semaines). Pourquoi ne pas chercher à optimiser une période de faible activité avec une période de forte activité par exemple ? Il peut également s’agir d’instaurer une organisation de travail adaptée à chaque poste de travail ou à chaque département.
Il est judicieux de préférer les repos, plutôt que les indemnités systématiques, en contrepartie des heures supplémentaires.
Pour finir, les ordonnances Macron permettent aujourd’hui la rémunération des 8 premières heures en plus à un taux de majoration qui peut être fixé entre 10 à 25% dans l’entreprise. Rappelons que le taux légal correspond à 25%. Naturellement, pour pouvoir négocier ce taux de majoration réduit, il faudra prévoir des contreparties.